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Installée dans le jardin, avec Lui, je suis satisfaite. Les derniers préparatifs sont achevés, chaque pièce est à sa place, après une savante et patiente réflexion, Il sera content.
Mais quelles sont ces lueurs bizarres à l’entrée ? Elles se rapprochent, je distingue des chaussures avec leurs plaques réfléchissantes. Elles arrivent à la porte du salon, elles sont multiples. Ses propriétaires entrent en nuées sans que j’ai le temps de les stopper, ni Lui d’intervenir.
Ces garçons, Ces filles se ruent sur la grande table et saisissent avec avidité ces délicates constructions. Ils tentent de les démonter pour mieux les reconstruire.
Oh non, Il ne va pas être content du tout !
Devant cette horde, je ne peux que me désoler, impuissante et désespérée. Je suis en nage, les battements de mon cœur s’accélèrent. Je perds pied. C’est le trou noir. Tout est sombre.
J’ouvre les yeux, la nuit me surprend. À côté de moi Lui dort paisiblement. La chatte n’a même pas ouvert un œil.
Quel cauchemar ! Paisiblement, je récupère. La Super soirée me revient, Il a été magnifique, ses petites briques nous ont tous enchantés. On a rêvé sur ses décors, on a ri sur ses répliques, parfois assassines, mais tellement drôles.
Oui hier, Il, mon fils, a projeté son film, Briquefan 17 Récits du Hobbit, géniale réécriture de l’œuvre mythique qu’il a mise en scène avec tous ses LEGO®, et même ceux de ses fans, ses amis.
Dans cette salle superbe, nous étions nombreux à nous retrouver pour le soutenir, l’encourager, et l’applaudir durant de longues minutes.
Installée dans mon lit, près de Lui, je suis satisfaite. Tout est fini et je revis avec plaisir cette Super soirée qui m’a suivie dans ce drôle de rêve.
Pour rêver comme moi, suivez le lien :
https://www.youtube.com/watch?v=9MfXn3RweT8
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]]>[…]
Donc, au rythme de ses rêveries, Alex se parle à lui-même, lui Bavard, le bien nommé. Il se raconte des histoires que lui seul peut comprendre. Mais soudain, c’est comme un écho, non c’est une voix. Oui, une voix qui l’interpelle. C’est ainsi qu’en ce début janvier il entend pour la première fois Abricotier, l’arbre qui parlait aux hommes, et c’est lui qu’il a choisi pour lui transmettre son message, car il y a urgence. Revenu dans la maison, quelque peu déconcerté, il n’ose partager sa découverte. Mais brusquement il entend le vent, il entend des grondements, un orage en plein janvier, surprenant. Inquiet, s’apercevant qu’il a oublié Rhino, il file au fond du jardin et là, consterné découvre la cabane détruite, et Abricotier démembré, il ressemble à un arbre qui se serait cassé une jambe, plutôt à un pauvre abricotier salement amoché. Lui qui n’arrêtait pas de parler, soudain devient muet. Paniqué il interpelle ses parents :
̶ « Sauvez le soldat Abricotier ! C’est mon ami, mon compagnon de paroles… »
̶ « Mais qu’est-ce que tu racontes Alex ? »
̶ « Je veux dire il y a un moyen de le « réparer » tout de même ? Il le faut je veux encore entendre sa voix, enfin la chanson du vent dans ses branches. »
̶ « Le jardinier de Mademoiselle Loison verra ce qu’il peut faire » lui explique ses parents rassurants. En attendant, la routine le rattrape, et son exposé à préparer aussi. Eh oui, Alex exerce le terrible métier de collégien. […]
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]]>Alex, enfant d’Afrique adopté il y a 13 ans vit dans une maison confortable, avec son beau jardin, dans un environnement paisible et rassurant, en terre limousine si chère à Arthur Young, qui parlait de la Marche[1]. Assez solitaire par habitude, il est dans son monde, ses rêves : sa cabane.
Sur fond de conte, entre réalité et utopie, en filigrane, il se dessine la véritable quête personnelle d’Alex : questionnement et recherche sur ses origines. D’abord hésitant à s’interroger sur lui-même, puis tenté d’en savoir davantage pour être fasciné par sa propre histoire et enfin révélé.
En effet, au début du conte, il n’a pas de désir spécial, sinon de préserver sa petite vie bien douillette. Sa principale faiblesse est son jeune égoïsme. Il n’aime pas être dérangé et vit au jour le jour sans se poser de questions. Tout cela ronronne bien jusqu’au jour où Abricotier s’adresse à lui et vient briser ses certitudes, à savoir « Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possible », ou plutôt dans son monde.
Il commence à s’apercevoir qu’autour de lui, ce n’est pas vraiment le « meilleur des mondes possible » !
Ainsi, petit à petit, au fil des mois, il va réaliser qu’il n’aime pas ce qu’il découvre. Cela l’étonne, le perturbe, le déstabilise, le réveille enfin.
Comment lui, tout seul, pourrait faire changer les choses ? Et d’abord qui est-il vraiment, d’où vient-il ?
Alors, progressivement il se met à changer de regard. Il serait même prêt à en découdre face à la bêtise, la méchanceté, la violence. Savoir et ne plus ignorer qu’il s’agisse du Monde ou de son monde.
Il va finir enfin par mûrir, comprendre et prendre les bonnes décisions, celles qui sont à sa portée.
Il deviendra alors le héros du roman de sa vie, lui aussi comprendra qu’il faut cultiver son jardin.
[1] Avant la Révolution française, le Creusois se nomme le Marchois (et la Creuse s’appelle la Marche).
http://marchoucreuse23.canalblog.com/archives/2020/05/30/38333999.html
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]]>[…] – Huh, who’s talking ?
– Me, look above you « One can only see well with the heart. »[1] said a certain Antoine whom I met a long time ago, in another life. This is the main thing, clearly visible to your eyes. Just call me Prince, it’s better than « cute little robin », right ?
– Well you at least, you assure, Prince, just that! It’s true that you are full of grace, and oddly cute little ball of feathers, with your all red canister.
– Yes, I am often told. Let’s stop this futile chatter, I have a message for you, that of a distant friend, the hummingbird [2], I sometimes migrate, you know? One day I will tell you his legendary story.
– Ah? Your message, is this good news I hope ? Yes, right now I would need it because I don’t want anything, and you and your hummingbird have a solution ? […]
[1] The Little Prince Antoine de Saint-Exupéry – 1943 -: “Goodbye, said the fox. Here is my secret. It is very simple: you can only see well with the heart. What is essential is invisible to the eye. »
[2] Tale told by Pierre Rabhi to be found in My personal research on the Internet
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[…]
– Hein, c’est qui qui parle ?
– Moi, regarde au-dessus de toi « On ne voit bien qu’avec le cœur. »[1] disait un certain Antoine que j’ai rencontré il y a longtemps, dans une autre vie. C’est moi l’essentiel, bien visible pour tes yeux. Appelle-moi simplement Prince, c’est mieux que « petit rouge-gorge mignon », n’est-ce pas ?
– Eh bien toi au moins, tu assures, Prince, rien que ça ! C’est vrai que tu es plein de grâce, et drôlement craquant petite boule de plumes, avec ton bidon tout rouge.
– Oui, on me le dit souvent. Cessons ces futiles bavardages, j’ai un message pour toi, celui d’un ami lointain, le colibri[2], il m’arrive parfois de migrer, tu sais ? Un jour je te raconterai son histoire légendaire.
– Ah ? Ton message, ce sont de bonnes nouvelles j’espère ? Oui, en ce moment j’en aurais bien besoin car je n’ai envie de rien, et toi et ton colibri vous avez une solution ?
[…]
[1] Le Petit Prince Antoine de Saint-Exupéry – 1943 – : « Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. »
[2] Conte raconté par Pierre Rabhi à retrouver dans Mes recherches personnelles sur Internet
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]]>There was once … Oh no, I won’t start that way but rather…
Me, Chatterbox, I want to tell you a story :
“In the garden of Mademoiselle Loison, my neighbor, a retired French teacher for a few years, a bit spacey I find, I met her apricot tree who told me :
– Brrr how cold, quickly the rising sap to give me a little boost of energy !
– Who’s talking ?
– Well, me obviously !
– You who ?
– Me, “the talking tree” but only to those who can hear, your neighbor !
My name is Prunus Armeniaca, apricot tree for simplicity. And you who talk all the time, have you never noticed me? However, in summer you do not deprive yourself of gorging on my Little Ones.
To be continued…
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]]>L’article Bientôt à découvrir… Petits contes pour rester éveillé (ou pour se réveiller ?) est apparu en premier sur Atelier Aimer Apprendre.
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Il y avait une fois… Ah non, je ne commencerai pas de cette façon mais plutôt par…
Moi, Bavard, je veux te raconter une histoire :
« Dans le jardin de Mademoiselle Loison, ma voisine, professeur de français à la retraite depuis quelques années, un peu space je trouve, j’ai rencontré son abricotier qui m’a dit :
– Brrr quel froid, vivement la remontée de sève pour me donner un petit coup d’énergie !
– Qui parle ?
– Bah, moi évidemment !
– Toi qui ?
– Moi, « l’Arbre qui parle » mais uniquement à ceux qui savent entendre, ton voisin quoi ! On m’appelle Prunus Armeniaca, abricotier pour faire simple. Et toi qui parle tout le temps, tu ne m’as jamais remarqué ? Pourtant, l’été tu ne te prives pas de te gaver de mes Petits.
A suivre…
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]]>L’article A la jeunesse trop souvent accusée de tous les maux… est apparu en premier sur Atelier Aimer Apprendre.
]]>1 /B« Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus, au-dessus d’eux l’autorité de personne, alors c’est là en toute jeunesse et en toute beauté, le début de la tyrannie. »
Platon (IVe siècle av. J.C.)
2/A « Cette jeunesse est pourrie depuis le fond du cœur. Les jeunes gens sont malfaisants et paresseux. Ils ne seront jamais comme la jeunesse d’autrefois. Ceux d’aujourd’hui ne seront pas capables de maintenir notre culture »
Découvert sur une poterie d’argile dans les ruines de Babylone, au moins 1000 avant JC
3/D« Je n’ai plus aucun espoir dans l’avenir de notre pays, si la jeunesse d’aujourd’hui prend le commandement demain, parce que cette jeunesse est insupportable, sans retenue, simplement terrible »
Hésiode, poète grec, 720 avant JC
4/G« Notre monde a atteint un stade critique. Les enfants n’écoutent plus leurs parents. La fin du monde ne peut être très loin »
Un prêtre Egyptien, 2000 avant JC.
« La jeunesse ne peut savoir ce que pense et ressent le vieil âge. Mais les hommes âgés deviennent coupables s’ils oublient ce que signifiait être jeune. »
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]]>L’article Gardons le lien… est apparu en premier sur Atelier Aimer Apprendre.
]]>Alors, gardons le lien et continuons à échanger, même à distance cela nous maintient socialement.
Apprenons de nouvelles choses, aidons ceux qui sont à la fois proches et lointains, voyageons dans nos têtes, visitons de nouveaux horizons virtuellement, écrivons des histoires, cuisinons, bricolons, créons des œuvres diverses… Bref VIVONS en s’adaptant pour se sentir « LIBRE » intérieurement !
… Une façon de s’adapter à un évènement qui s’avérait « pas spécialement positif », et qui finalement, grâce à la faculté d’Harold à positiver, se révèle plutôt positif. La vie d’Harold s’est vue transformée, par lui et pour lui.
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]]>L’article Set de table « J’AIME LE PRINTEMPS » ou Simple affiche est apparu en premier sur Atelier Aimer Apprendre.
]]>– 1 feuille de papier A3
– feutres et (ou) crayons de couleur, craies grasses…
– un ou plusieurs dessinateurs et coloristes : c’est une œuvre à réaliser en famille à partir de 3-4 ans
1 Dessiner à gauche un arbre avec ses branches, seul ou avec un adulte
2 Colorier l’arbre et son écorce
3 Écrire en gros « J’AIME LE PRINTEMPS » en l’installant dans le ciel de l’arbre comme si le message avait été poussé par le vent
4 De toutes les couleurs, à la place des feuilles, dessiner des lettres (ou des ronds pour les plus petits) de toutes les tailles et de toutes les couleurs : il en faut beaucoup, elles aussi, emportées par le vent
5 Dès que possible, une fois terminé le tableau, le plastifier si l’on veut un set de table autrement il reste une belle affiche pour décorer la maison.
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